Du 25 au 27
novembre 2020
Journées d'Études
Laboratoires LLA CREATIS (UTJ2) et CHER (UNISTRA)
Responsables scientifiques
Lîlâ Bisiaux, Erwan Burel, Nina Jambrina, Anne Pellus, Joana Sanchez, Gabriella Serban, Agnès Surbezy
Écritures dramatiques
et scéniques d'Amérique
Latine aujourd'hui :
Quelles émancipations ?
1. Questions Théâtrales dans la Zone d’Amérique Latine
Cette rencontre a vocation à fédérer un réseau de chercheur∙euse∙s sur la création dramatique et scénique latino-américaine contemporaine. Elle a lieu significativement vingt ans après la création des «Roswita», réseau conçu alors afin de visibiliser la recherche concernant le théâtre hispanique contemporain. L’Espagne est restée jusqu’à présent le centre principal de ses activités. C’est pourquoi, avec le parrainage des «Roswita», et une collaboration entre les laboratoires CHER de l’université de Strasbourg et LLA-CREATIS de l’université de Toulouse, l’enjeu de ces journées d’études est d’impulser ce nouveau projet avec pour nom provisoire «Quetzal»¹ et, pour premier axe, celui des émancipations.
2. Virage libéral en Équateur, crise terminale du chavisme au Venezuela, retour au pouvoir de la droite en Argentine et au Chili ou de l’extrême droite au Brésil et en Colombie.
3. Avec la manifestation #Niunamenos ou le mouvement pour la dépénalisation de l’avortement en Argentine.
4. Le Mouvement des Travailleurs Sans Toit.
5. Madres et Abuelas de Plaza de Mayo ou H.I.J.O.S par exemple en Argentine.
6. Les aqueducs communautaires en Colombie
7. L’Escuelita d’EZLN au Mexique
8. Les Mapuches au Chili, les zapatistes au Mexique
9. Le groupe Modernité/Colonialité
10. Le féminisme décolonial
Cette première rencontre scientifique se propose ainsi de questionner le rapport dialogique entre l’effervescence actuelle des productions dramatiques et scéniques et celle des mouvements d’émancipation qui se déploient en Amérique latine sous diverses modalités. En effet, alors qu’en termes de politique institutionnelle, on assiste à l’épuisement du cycle progressiste², une mosaïque diverse de mouvements et de mobilisations d’une grande vitalité continue à porter des ambitions émancipatrices dans tout le continent : renouveau du mouvement féministe³, occupation⁴, Mouvements pour les Droits de l’Homme⁵, réappropriation des ressources et des moyens de production⁶, émergence d’économies et de pédagogies alternatives⁷, de sociétés alternatives⁸, de mouvements alternatifs de pensée critique⁹, de perspectives alternatives théoriques¹⁰, pour n’en citer que quelques-uns.
Comment les scènes latino-américaines contemporaines s’articulent-elles à ces nouvelles dynamiques ? Loin de reconduire le stéréotype d’un théâtre latino-américain circonscrit à la question politique, l’enjeu est de favoriser cet axe problématique en prenant en compte ce contexte spécifique. De plus, si le théâtre politique n’est pas entendu comme synonyme de «théâtre militant», il ne s’agit pas non plus d’exclure ce dernier. Ce sont les «écritures théâtrales», dans leur ensemble, et dans leurs rapports (critiques, de reconduction, de co-construction, de rejet) aux mouvements d’émancipations existants qui seront au centre des réflexions de ces journées d’études.
informations et inscriptions :
quelles.emancipations@gmail.com
↑
Écritures dramatiques
et scéniques d'Amérique
Latine aujourd'hui :
Quelles émancipations ?
Du 25 au 27
novembre 2020
Journées d'Études
Laboratoires LLA CREATIS (UTJ2) et CHER (UNISTRA)
Responsables scientifiques
Lîlâ Bisiaux, Erwan Burel, Nina Jambrina, Anne Pellus, Joana Sanchez, Gabriella Serban, Agnès Surbezy
Cette rencontre a vocation à fédérer un réseau de chercheur⋅euse⋅s sur la création dramatique et scénique latino-américaine contemporaine. Elle a lieu significativement vingt ans après la création des «Roswita», réseau conçu alors afin de visibiliser la recherche concernant le théâtre hispanique contemporain. L’Espagne est restée jusqu’à présent le centre principal de ses activités. C’est pourquoi, avec le parrainage des «Roswita», et une collaboration entre les laboratoires CHER de l’université de Strasbourg et LLA-CREATIS de l’université de Toulouse, l’enjeu de ces journées d’études est d’impulser ce nouveau projet avec, pour nom provisoire «Quetzal» (Questions Théâtrales sur la Zone d’Amérique Latine) et, pour premier axe, celui des émancipations.
Cette première rencontre scientifique se propose ainsi de questionner le rapport dialogique entre l’effervescence actuelle des productions dramatiques et scéniques et celle des mouvements d’émancipation qui se déploient en Amérique latine sous diverses modalités. En effet, alors qu’en termes de politique institutionnelle, on assiste à l’épuisement du cycle progressiste (virage libéral en Équateur, crise terminale du chavisme au Venezuela, retour au pouvoir de la droite en Argentine et au Chili ou de l’extrême droite au Brésil et en Colombie), une mosaïque diverse de mouvements et de mobilisations d’une grande vitalité continue à porter des ambitions émancipatrices dans tout le continent : renouveau du mouvement féministe (avec la manifestation #Niunamenos ou le mouvement pour la dépénalisation de l’avortement en Argentine), occupation (le Mouvement des Travailleurs Sans Toit), Mouvements pour les Droits de l’Homme (Madres et Abuelas de Plaza de Mayo ou H.I.J.O.S par exemple en Argentine), réappropriation des ressources et des moyens de production (les aqueducs communautaires en Colombie), émergence d’économies et de pédagogies alternatives (l’Escuelita d’EZLN au Mexique), de sociétés alternatives (les Mapuches au Chili, les zapatistes au Mexique), de mouvements alternatifs de pensée critique (Le groupe Modernité/Colonialité), de perspectives alternatives théoriques (le féminisme décolonial), pour n’en citer que quelques-uns.
Comment les scènes latino-américaines contemporaines s’articulent-elles à ces nouvelles dynamiques ? Loin de reconduire le stéréotype d’un théâtre latino-américain circonscrit à la question politique, l’enjeu est de favoriser cet axe problématique en prenant en compte ce contexte spécifique. De plus, si le théâtre politique n’est pas entendu comme synonyme de «théâtre militant», il ne s’agit pas non plus d’exclure ce dernier. Ce sont les «écritures théâtrales», dans leur ensemble, et dans leurs rapports (critiques, de reconduction, de co-construction, de rejet) aux mouvements d’émancipations existants qui seront au centre des réflexions de ces journées d’études.
informations et inscriptions :
quelles.emancipations@gmail.com
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